Dances in Lamayuru

Je visitais le monastère de Lamayuru quand je fus interpellé par une musique venue de la verte vallée en contrebas. Je m'y dirigeai et, à ma surprise, découvris une fête locale dont j'ignorais la programmation. Trois ou quatre touristes seulement étaient là. Les costumes ladakhis abondaient chez des vieilles dames qui agitaient des moulins de prières portables. Des écoliers en uniforme faisaient aussi partie des spectateurs. Chacun, chacune, à son gré, venait puiser du chang, bière d'orge, avec un gobelet métallique dans des récipients ventrus en aluminium. Des fleurs artificielles égayaient la "salle" délimitée par des étoffes aux couleurs vives. Comme sièges, des tapis disposés tout autour. Quelques danses, toujours lentes et d'une chorégraphie sommaire, se sont succédé au son nasillard d'une flûte à anche et de tambours. C'était un groupe de dames coiffés du pérak ainsi qu'un autre groupe de jeunes filles en costumes"folkloriques".

I visited the monastery of Lamayuru when I was accosted by music from the green valley below. I walked there and to my surprise, discovered a local festival I did not know programming. Only three or four tourists were there. The Ladakhi suits abounded in old ladies waving mills portable prayers. Schoolchildren in uniform were also among the spectators. Each one, in its discretion, had tap chang, barley beer, with a metal cup in containers bulging aluminum. Artificial flowers brightened the "room" enclosed by brightly colored fabrics. As seats, carpets arranged all around. Some dances, always slow and a brief choreography, have succeeded twang of a reed flute and drums. It was a group of ladies wearing Perak and another group of girls in costumes "folk."